L’État fasciste développe ses propres doctrines autoritaires de droit constitutionnel et administratif. Le totalitarisme transforme profondément la tradition juridique libérale. Se définissant comme « État de droit », l’État fasciste - contrairement au modèle nazi - confirme néanmoins l’utilisation privilégiée de la forme juridique et de la loi en sens formel comme instrument essentiel du gouvernement.